28 février 2011
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de Pierre Joel Lionel | lundi 28 février 2011 |
Le signal hertzien de la TV publique ivoirienne a été coupé dimanche dans la région d`Abidjan après l`"attaque" durant la nuit du centre émetteur dans un quartier où les forces de défense et de sécurité Ivoirienne combattent des mercenaires enrôlés par les bandes armées qui tuent des ivoiriens pour installer Ouattara, le mauvais perdant de la présidentielle de novembre dernier, au pouvoir. Selon des habitants, de violents combats ont opposé les Forces de défense et de sécurité (FDS), loyales à la République et à ceux qui l'incarnent, et des terroristes pro Ouattara, armés et encadrés par les casques bleus de l'onuci et des soldats français de la Licornele à Abobo (nord). Situé à Abobo, le centre émetteur de la télévision publique RTI, "a été l`objet d`une attaque ayant entraîné l`interruption des programmes de la télévision dans la zone d`Abidjan uniquement", selon un communiqué de la chaîne. "Les techniciens de la RTI sont à pied d`oeuvre pour rétablir la situation dans de brefs délais", a ajouté le communiqué-maison. "L`un des émetteurs hertziens a reçu des balles", a rapporté à un technicien. "Quand on est sortis ce (dimanche) matin, il y avait de la fumée au niveau du centre émetteur", a raconté un habitant du quartier, précisant que deux véhicules des FDS étaient alors déployés dans la zone.N`offrant qu`un écran gris en hertzien, la RTI pouvait cependant toujours être regardée via un bouquet satellitaire, et la radio publique RCI émettait normalement. Les assaillants ont détruits les installations du centre, les habitations des agents qui y logent et incendié au moins deux habitants des lieux dont les corps calcinés et fumant étaient encore visibles sur place,au moment où les confrères de la Rti, y étaient pour leur reportage. Il faut signaler que cette équipe de reportage de la Rti, en route pour la station à Cocody après son reprotge à Abobo, a essuyé des tirs nourris des assaillants mélés aux populations d'Abobo et prompts aux actes de guerillas urbaines. Ces terroristes, n'ont cure du respect et de la protection des journalistes dans leur mission.Reporter sans frontière n'en parlera sans doute pas.Parce que, tous les civils tués pour la gloire de Alassane Ouattaran,comptent peu pour la communauté internationale. Des milliers d`habitants ont fui ces affrontements meurtriers à la kalachnikov et au lance-roquettes notamment, dont le bilan restait impossible à établir. Après une accalmie vendredi et samedi matin, les combats avaient repris samedi après-midi puis avaient fait rage dans la nuit. Les ennemis de la vérité et de l'information qui mènent une vaine guerre contre la Côte d'Ivoire, ont décidé de faire taire ce média d'Etat.Bien avant, la France et son ambassadeur en terre ivoirienne, ont acheté et doté les terroristes de Ouattara, retranché à l'Hôtel du Golf d'une radio pirate et d'une chaîne, "Télévision "pirate.En plus de la radion Onuci appelée par les Ivoiriens, "radio des mille collines " à cause de ses messages haineux,racistes, foncièrement destabilisateurs du régime Gbagbo.