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19 août 2017 6 19 /08 /août /2017 21:47

                  côte d’Ivoire : Amadou Soumahoro multiplie des propos guerriers et tribaux, le procureur Adou reste sourd

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Il est l’un des cadres du Rassemblement des républicains (RDR) dont les propos sont des plus virulents. Amadou Soumahoro, de surcroît secrétaire général par intérim du principal parti au pouvoir, ne porte pas de gants pour dire ce qu’il pense pour se défendre ou défendre son parti et le pouvoir d’Alassane Ouattara. Injures, propos guerriers et tribaux, tout passe, qu’importe ce que disent les lois du pays. Il n’a que faire de ces lois. Après tout, ne sont-ce pas eux la loi, eux qui la font et la defont. Peut-il être inquiété, lui le tout-puissant chef d’orchestre du RDR, le parti du brave-tché, qui gère le pouvoir en Côte d’Ivoire. Et l’attitude du procureur de la République, si ce n’est le procureur du pouvoir, lui donne raison. Tant il ne bronche pas face aux frasques d’Amadou Soumahoro.

Ces sorties hasardeuses lui valent aujourd’hui le célèbre sobriquet d’’’Amadou Cimetière’’ pour avoir menacé les partisans de Laurent Gbagbo de[L1]  mort, le président du directoire du RHDP ne cesse de les servir aux Ivoiriens. Récemment, à en croire Alerte Info, il déclarait à ses militants à Yamoussoukro que  « la Côte d’Ivoire ne peut pas avoir la paix, s’il n’y a pas la paix et l’unité au sein du RDR ». Des propos graves qui méritent qu’il soit entendu. Mais non ! De tels propos auraient été tenus par un responsable politique de l’opposition qu’il serait convoqué, au regard des arrestations souvent fantaisistes que nous sert la justice ivoirienne. Mais Soumahoro peut dormir tranquille.

Alors que l’on parle d’unité et de réconciliation, le secrétaire général du RDR, comme un pyromane, est toujours prêt à rallumer le feu de la division, de la haine. Lors des récentes mutineries, il s’est encore illustré par ces manières tribales. « Il y a dix ans, il n'avait pas le droit de porter ce grand boubou, il y a dix ans il n'avait pas le droit de porter cette écharpe, il y a dix ans on ne pouvait pas s'habiller comme on le voulait. Il y a dix ans, tu n'avais pas le droit d'afficher ta conviction religieuse pourtant nous sommes dans un Etat laïque », en référence au pouvoir Gbagbo qu’il juge ethnocidaire. Lui, un ministre de la république, qui administre un parti dans lequel se trouveraient des militants issus de tous les horizons de la Côte d’Ivoire, n’hésite pas à parler son patois au cours d’un rassemblement populaire du RDR.

Une ses bourdes se trouve être cette déclaration à la fois étonnante qu’ahurissante. « Faisons nos palabres, mais ne perdons plus le pouvoir d’Etat. Si on perd le pouvoir, que Dieu nous en garde, nous nous retrouverons en exil avec nos femmes, nos petits-enfants. Jouons avec tout, ne jouons pas avec la perte du pouvoir », en 2016, un an après la réélection de Ouattara, dans une Côte d’Ivoire que le RDR dit pourtant réconciliée.

Si le RDR est vu comme un parti tribaliste, Amadou Soumahoro en lui est la parfaite illustration. Et c’est un député du parti, Abel Djohoré qui le démontre, lors des législatives 2016, rapporté par le quotidien le Temps. « Les comportements de la direction du Rdr nous posent problème. Il est temps qu'on parle de l'avenir des cadres et militants avérés non originaires du Nord au sein du Rdr. Sont-ils là pour servir de faire-valoir à un parti hautement tribalisé ? Nous avons l'impression qu'on nous considère comme des militants de seconde zone, quelles que soient nos actions. Nous demandons pourquoi la direction a parachuté des cadres nordistes dans des régions du Sud et de l'Ouest alors qu'il existe des cadres originaires de ces régions au Rdr. Il y a donc eu complaisance dans le choix des candidats. Nous ne sommes donc pas surpris du revers qu’a eu le secrétaire général par intérim, Amadou Soumahoro à Séguéla, sa ville natale. C’est une honte. Il doit logiquement démissionner de son poste ici et maintenant",

"Il y a dix ans il n'avait pas le droit de porter ce grand boubou, il y a dix ans il n'avait pas le droit de porter cette écharpe, il y a dix ans on ne pouvait pas s'habiller comme on le voulait. Il y a dix ans tu n'avais pas le droit d'afficher ta conviction religieuse pourtant nous sommes dans un Etat laïque", avait déclaré Abel Djohoro. 

Tant de comportements à l'encontre de la paix et de la cohésion sociale, appelant plutôt à la haine, au tribalisme et à la révolte auxquels se livre Amadou Soumahoro mais sur lesquels il n'est point interpellé par le procureur de la république.

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